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Conférence de clôture – Dr Olivier Revol
Évènement COVID-Check
Les enfants agités sont plus que jamais au centre des préoccupations des spécialistes de l’enfance. Enseignants, rééducateurs, soignants et parents tentent de comprendre l’inflation de ces comportements perturbateurs. Le besoin d’agir, la recherche de sensations immédiates et variées, le « zapping » sont des tendances sociétales qui font de l’hyperactivité un problème terriblement moderne. La prise en charge de l’enfant hyperactif reste complexe et suscite encore de nombreuses polémiques, malgré un éventail de stratégies thérapeutiques qui ne cesse de s’élargir. Le médecin de famille est l’interlocuteur privilégié pour amorcer une démarche diagnostique.
La prise en charge doit être pluridisciplinaire, en associant psychothérapie, guidance parentale, contacts avec l’école et rééducations éventuelles. L’usage de psychotropes sera discuté après 6 ans, dans les formes sévères, lorsque les symptômes isolent l’enfant. Le choix du traitement sera guidé par la procédure diagnostique. Le challenge consiste à apaiser rapidement les débordements comportementaux qui interfèrent de façon péjorative avec le développement affectif et cognitif de l’enfant.
Le TDA/H perdure durant le développement, et persiste jusqu’à la fin de la vie. En revanche, les symptômes sont différents chez l’adolescent et chez l’adulte, ce qui complique le diagnostic. Au fil du temps, l’hyperactivité et l’impulsivité tendent à s’amenuiser, tandis que le trouble attentionnel persiste, voire s’aggrave avec le temps. L’adulte TDA/H quant à lui est surtoput gêné par des troubles de l’organisation et par la procrastination.
Une prise en charge, médicamenteuse ou non, est pourtant toujours possible, quel que soit l’âge…